Nous vivons dans un monde où nous prenons (souvent!) tout pour acquis… à commencer par une simple connexion wifi.
Il y un an, aller prendre un verre avec nos collègues de travail, assister à un spectacle ou acheter des billets pour rejoindre un ami à l’autre bout du monde était monnaie courante. On allait où l’on voulait, quand et avec qui on le désirait et ce, sans jamais se poser de question. C’est normal: c’était notre réalité, notre normalité, et on était choyés sans même le réaliser encore.
L’être humain (et je m’inclus aussi!) a tendance à prendre pour acquis ce qu’il possède; et ne réalise que lorsqu’il l’a perdu qu’au contraire, c’était précieux et un beau privilège de surcroit. On se fie de la même façon à notre GPS, prenant pour acquis qu’on n’a pas besoin de connaitre le chemin, car notre connexion internet le saura pour nous.
Pourtant, en mars dernier, tous nos repères se sont écroulés. Plusieurs de nos acquis et le monde tel qu’on l’a toujours connu n’étaient plus. On a donc dû s’adapter; trouver de nouvelles façons de garder contact avec nos proches; se créer un espace bureau à la maison pour plusieurs; garder ou du moins, retrouver un nouvel équilibre physique (se protéger soi et les autres du virus) et mental (un esprit sain dans un corps sain, plus facile à dire qu’à faire en temps de pandémie).
Ça n’a pas été facile, mais on a réussi, du mieux qu’on a pu. On a aussi réalisé la chance inouïe d’avoir à notre ère des technologies toujours plus performantes qui nous permettent de communiquer, nous tenir informés et conserver malgré tout un certain rythme de vie “normal”, mais dans le confort de notre domicile. Mais surtout: on a pris conscience que tout ce que l’on croyait acquis ne l’était absolument pas.
Bref, je nous souhaite de tout coeur que le jour où la santé aura pris le dessus sur la COVID-19 et que l’on retrouvera une vie ressemblant un peu à celle d’avant la pandémie, on profitera plus des moments passés en famille. Qu’on prendra le temps de profiter d’un repas pris sur la terrasse d’un restaurant. Qu’on ne râlera plus en se rendant au gym, mais qu’on remerciera plutôt la vie de nous donner la santé pour faire du sport. Qu’on profitera au maximum de chaque câlin, voyage ou visite au musée, comme si c’était le dernier. Qu’on prendra le temps de respirer, bientôt sans masque à nouveau qui sait, et de réaliser la chance qu’on a d’avoir ce qu’on possède.