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À l’occasion du Grand déjeuner-réseautage de la Fédération des clubs d’affaires du Québec, l’ESCOUADE IMPACT s’est levée aux petites heures du matin pour prendre la route du Château Royal, à Laval. Très fébriles (mais quand même un peu fatiguées), nous avions toutes très hâte d’assister à la conférence « Les aspects humains de l’entrepreneuriat » de Danièle Henkel. Il n’aura fallu que de quelques secondes pour que toute la salle soit charmée par la femme d’affaires. En fait, bien avant de monter sur scène, elle a pris le temps d’aller se présenter à ceux qui s’étaient rassemblés pour l’entendre. Déjà, le côté humain était mis de l’avant!

Pendant plus d’une heure, tous ont bu les paroles de la conférencière qui nous parle de l’entrepreneuriat et de son approche de façon authentique, de façon inspirante. Dès le départ, elle met la table en parlant des entrepreneurs, ces « bibittes à part », un peu folles qui décident de faire les choses différemment des autres, non pas parce qu’elles souhaitent seulement être autonomes ou gérer leur vie comme elles l’entendent, ce ne serait pas suffisant… Non, la femme d’affaires nous parle plutôt du fameux WHY, cette étincelle qui allume certains d’entre nous à se lancer en affaires, mais aussi à tomber et à se relever. On ne devient pas entrepreneur, c’est une seconde nature, cette passion, qui se dévoilent à un moment ou à un autre d’une vie. Et il faut embrasser cette douce folie.

Et les humains dans tout ça?

En affaires, on parle souvent du B2B (business to business) ou du B2C (business to consumer). L’ex-dragonne préfère plutôt parler du H2H : human to human. Après tout, lorsque l’on signe un contrat avec un client ou un fournisseur, c’est avec l’humain que l’on conclut une entente, pas avec une machine. L’humain est plus important que la machine. D’ailleurs, tout au long de sa conférence, Danièle Henkel insiste sur le fait qu’elle va souvent à la rencontre des autres, que ce soit pour aller voir ce qui se fait out there, pour être confrontée à une autre réalité, pour apprendre. Et elle a bien raison lorsqu’elle dit que nous avons tendance à rester auprès de notre cercle de connaissances! Nous devons faire un effort pour connaître l’autre, ses rêves et ses ambitions. Il faut arrêter d’avoir peur, se bouger, savoir reconnaître ses forces, mais ses faiblesses également, car dans ces rencontres, il est possible d’aller chercher des conseils. La conférencière affirme alors : « J’ai besoin de comprendre à qui je m’adresse par respect ».

Somme toute, tout commence par la personne qui décide de se lancer en affaires, par qui elle est, le WHY qui fait en sorte qu’elle se lance en affaires, ses passions, ses ambitions. C’est ce qui la rend humaine et c’est ce qui peut faire toute la différence dans ses interactions sur le plan professionnel, mais également sur le plan personnel.
Longue vie au « passionariat »!